dimanche 12 avril 2009

De tout mon corps

En fait je passais par là, et tout était en désordre. Un bordel de questions, d’images, de souvenirs, comme si je n’y avais pas touché depuis des mois. Comme si je n’avais pas réfléchi ; comme si j’avais laissé s’entasser toutes ces choses si précieuses pour n’avoir pas même pu les toucher.
Parfois je me laisse me noyer dans tout ça, jusqu’à en avoir les yeux au milieu de nulle part, et puis un tambour à la place du cœur.
Mais ce soir c’est un peu différent. J’ai l’impression d’avoir fait un voyage immense, d’avoir parcouru des kilomètres de vie sans en avoir retenu un sens précis. Jusqu’à aujourd’hui. Je dis aujourd’hui mais je ne sais pas vraiment pourquoi. Je ne sais pas vraiment. Je ne sais pas.

Ou peut-être que…



Ce soir dans mes yeux à moi il n’y a plus de tristesse, et mes bras se referment sur mon oreiller. Il sent ton amour, il sent ton parfum que tu mettais avant, et qui me met dans tous mes états à chaque fois. Ca tu ne le sais pas vraiment… Que rien qu’en sentant ce bout de tissu j’ai envie de t’embrasser de tout mon corps. Qu’à chaque fois le tambour sur mon cœur n’en fini pas de battre encore plus vite, encore et encore plus vite, encore et encore… jusqu'à ce que ta fragrance s'évapore et que je m'apperçoive que tu n'es pas là.

Ce soir dans mes yeux à moi il n’y a plus de tristesse. Quand on est triste c’est qu’on a oublié. Moi je n’oublis rien, et surtout pas toi. Pas aujourd’hui. Je dis aujourd’hui mais je ne sais pas vraiment pourquoi. Je ne sais pas vraiment. Je ne sais pas.

Ou peut-être parce qu’aujourd’hui est un jour comme un autre, et que c’est une raison suffisante pour être vivant, et pour aimer.

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