Je repensais à mon dernier texte, avec une sensation d'inachevé. Et puis j'ai reçu un commentaire qui a retenu mon attention :
"Je crois qu'être désaimé c'est être plus que fragmenté, c'est juste avoir l'impression que tout ton être explose, et faute de pouvoir physiquement le faire, on se contente d'imploser. "
Les hommes pensent autrement, ils ont une sensibilité différente. Je ne suis pas la plus grande experte en ce qui les concerne, mais j'aime à penser que quelque part ils sont moins dramatiques que les femmes. Mais ce n'est pas parce qu'ils parlent moins et ne montrent pas beaucoup leurs sentiments qu'ils ne ressentent rien à l'intérieur. A la base, ce texte (ndla "Fragmenté") n'est pas sensé être une analyse de la pensée d'un homme, mais plutôt la dévastation d'un homme qui pense. Je crois qu'être fragmenté a plus d'impact qu'une explosion. Il faut que j'y réfléchisse mieux, mais si une explosion peut être à l'origine de l'état fragmentaire d'une personne, elle n'est pas permanente. Or le fragment lui, il reste. L'homme fragmenté a beau se remettre des mots tranchants, du sourire secret qui ne lui ai pas destiné, et des "je t'aime" volés à l'étalage... il a beau se réinvestir dans une autre relation les yeux fermés, le fragment reste là. Il attend la prochaine explosion pour se faire plus petit.
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