lundi 1 mars 2010

Divagations nocturnes

Bon, je vais certainement écrire quelque chose que je vais regretter, mais ça me trotte dans la tête depuis quelques temps. A croire que je n'arrive pas à oublier.


Je suis célibataire, depuis 6 mois. Fin août, je me suis fait un piercing, celui que je voulais à l'avant bras. A chaque tournant de ma vie je me fais un piercing, je ne sais pas pourquoi... C'est certainement débile de se faire trouer la peau en espérant oublier quelqu'un.
Depuis août reste un sentiment d'insatisfaction, un goût d'inachevé. C'est vrai que je ne l'ai pas laissé s'expliquer, mais en même temps, en avais-je vraiment envie ? J'ai eu tellement mal, j'ai supporté tellement de choses... Mais je n'ai jamais rien dit. Pas une fois je n'ai exprimé ma colère. J'ai sans doute été faible. Sans doute.

Et tu vois, oui je te parle à toi maintenant, même si je sais que tu ne me lis pas. Tu vois, je pense encore à toi. Il est 2h du matin et je pense à toi. Je ne ressasse plus les choses, mais quelques fois je me souviens. Quelques fois ça me fait sourire, quelques fois je me sens bien, et quelques fois ça me met en colère. Et c'est sûrement débile, mais à chaque fois que je reviens sur Lille, et que je passe devant mon ancien appartement, je pense à toi, irrémédiablement. A croire que je n'ai pas tourné la page.

Non je n'ai pas tourné la page. Finalement c'est clair, beaucoup de choses me manquent chez toi, et je crois que j'ai eu tord de te réduire à cette fragilité de femme malsaine ; tu es plus que ça. Je n'ai pas été honnête la dernière fois que j'ai écris sur toi. J'ai dis que je te haïssais, que je t'exécrais même. Parce que c'est toujours plus facile de dire des choses comme ça. C'est plus facile de se mentir et de dire des choses négatives sur les personnes qui nous ont déçu. Et qu'on a aimé.

Tu vois je n'oublie rien, même si je le fais croire. Au fond personne ne sait ce que je pense, puisque je n'en parle jamais. A personne. De temps en temps j'ai envie d'évoquer ton nom au cours d'une discussion, mais je me ravise. Personne comprendrait au fond. Personne ne sait.

2 commentaires:

M. a dit…

Détrompes toi ...

Voyages immobiles a dit…

C'est le passé qui fait notre présent ... et qui bien souvent , malgré les souffrances engendrées, l'enrichit ...
Vos mots sont très touchants ...