jeudi 13 mai 2010

Il fait froid sur mon coeur


Vue de ma fenêtre, le soir


Les beaux jours ne veulent pas venir, et je me gèle corps et le coeur, que je reste chez moi où que j'affronte la ville. Il fait froid partout.
J'aimerais être à LA. Parcourir les rues ensoleillées, avoir du fric et le dépenser dans des boutiques vintage et des restaurants vegans -parce qu'il n'y en a pas en France. Me promener à Santa Barbara, mettre les pieds sur le sable puis dans l'eau. Regarder l'horizon et me dire que fuir n'était pas une si mauvaise idée. Regarder l'horizon et me souvenir de tout ce que j'ai quitté. Le froid de Paris essentiellement. Les parisiens aussi, tellement gris à l'intérieur. La pluie sur les bâtiments du 15ème arrondissement. Le froid qui se glisse entre les murs de mon appartement et qui me donne le bleu au corps.

Il persiste un vent mauvais, recruteur de nuages gris et de pensées noires. Un vent mauvais qui s'insinue jusque sous les manches de ma veste. Pourtant je ne bouge pas, je me contente d'essayer d'écrire, les mains au dessus du clavier ; d'écrire quelque chose de cohérent, mais de vide, finalement. Oui, j'ai beau essayer je n'y arrive pas, à faire le tri de ce que mes mains racontent. Alors je les laisse se balader toutes seules. Qu'elles partent devant, je les rejoindrais sûrement un jour. Peut-être.

1 commentaire:

Emilie79fr a dit…

Ah bah merci, c'est ce temps-là que je m'apprête à rejoindre tout à l'heure ? Même temps à Lille, ceci dit. Y'a plus de saison, et par voie de conséquence y'a plus de moral non plus. Le mien est un peu dans les chaussettes aussi. Moi ce n'est pas à Santa Barbara que je pense, mais à San Francisco. Je devrais songer à jouer au loto...