J'aime bien les sacs à main des autres, et j'admire les gens qui se font des coupes de cheveux originales. Je suis fascinée par les mains, et j'aime énormément les instruments de musique. J'adore le concept des panneaux et autres inscriptions, et je trouve presque jouissif de lire un lire avec le bruit du vent comme seul fond sonore.
D'ailleurs en parlant de livre, je viens juste de finir Le Monde sans les enfants, de Philippe CLAUDEL, dont j'avais déjà lu La petite fille de Monsieur Linh, et dont le style ne m'avait pas tellement plu. Du coup j'ai commencé un autre livre, Le mec de la tombe d'à côté, de Katarina MAZETTI, qui a l'air pas mal du tout.
Vingt histoires, à dévorer, à murmurer, à partager. Vingt manières de rire et de s'émouvoir. Vingt prétextes pour penser à ce que l'on oublie et pour voir ce que l'on cache.
Vingt chemins pour aller du plus léger au plus sérieux, du plus grave au plus doux. Vingt façons de se souvenir de ce qu'on a été et de rêver à ce que l'on sera. Vingt regards pour saisir le monde, dans sa lumière et dans ses ombres. Vingt raisons de rester des enfants ou de le redevenir.
Vingt sourires. Vingt bonheurs. Vingt battements de coeur.
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'oeil de la stèle qu'il fleurît assidûment.
Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses 24 vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.
Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante.
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