Cette semaine j’ai lu quatre livres (L’élégance du hérisson, de Muriel Barbery, Les deux maîtresses, d’Alfred de Musset, Comme un roman, de Daniel Pennac, et Théâtre, de Yasmina Reza) et en ai commencé un cinquième (La condition humaine, de André Malraux). J’aurai bien voulu en lire plus mais je n’en avais pas amené d’autres avec moi en vacances. J’avais perdu l’habitude de lire, moi qui adorais ça, moi qui avais l’ambition de dévorer tous les classiques, même ceux que j’avais déjà lu et ceux que j’avais détesté. Je m’étais résolue à apprendre à aimer Zola et ses longues descriptions, à relire Madame Bovary sans me décourager, à découvrir Balzac, Kafka, Tolstoï, Dostoïevski et bien d’autres encore… Je n’avais pas perdu le temps de lire puisque le temps personne ne l’a ou plutôt tout le monde l'a : le temps volé. Quelques heures par-ci, par-là, dans le métro ou dans les toilettes ; et le dimanche… Je n’avais pas perdu le temps de lire, non, j’avais perdu le goût de lire. Pas par défaite face aux mots mais par oubli. Oui, on peut dire par négligence.
Alors cette semaine, plongée dans mes passionnantes lectures, j’ai pris une décision silencieuse : je me remets à lire. Et j’espère m’y tenir cette fois, même si finalement lire c’est comme écrire, il y a des jours où l’on n’est pas inspiré. Et de jour en jour, ça peut faire des mois...
Alors cette semaine, plongée dans mes passionnantes lectures, j’ai pris une décision silencieuse : je me remets à lire. Et j’espère m’y tenir cette fois, même si finalement lire c’est comme écrire, il y a des jours où l’on n’est pas inspiré. Et de jour en jour, ça peut faire des mois...
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